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Rapport 2020 sur la sécurité de la publicité en ligne



L’une des priorités majeures de Google est de garantir la sécurité de ses utilisateurs vis-à-vis des publicités et des contenus monétisés présents sur ses plateformes. En développant et en appliquant des règles en ce sens, nous renforçons la sécurité et la confiance des internautes dans l’écosystème de la publicité en ligne.

Nous fêtons cette année les dix ans de notre rapport annuel sur la sécurité publicitaire, qui met en lumière nos actions pour lutter contre les comportements malveillants sur nos plateformes publicitaires. Et si expliquer nos méthodes de lutte contre les violations est depuis longtemps notre priorité, 2021 sera pour nous l’occasion d’être plus transparents que jamais.

Grâce à ce rapport, les internautes peuvent s’informer sur le fonctionnement des annonces sur nos plateformes. Au printemps dernier, nous avons lancé notre programme de validation de l’identité des annonceurs, aujourd’hui déployé dans plus de 20 pays. Nous avons également lancé la fonctionnalité « A propos de cette annonce», qui permet aux internautes d’identifier et de localiser les annonceurs et de prendre des décisions éclairées quant aux publicités.

Faire respecter nos règlements

Les évènements de 2020, notamment la pandémie et de multiples scrutins électoraux dans le monde entier, ont mis à l’épreuve nos mesures de lutte contre les acteurs malveillants. Nos équipes ont travaillé sans relâche pour offrir plus de sécurité aux utilisateurs, aux créateurs, aux éditeurs et aux annonceurs. Ainsi, nous avons introduit ou mis à jour plus de 40 règles à l’intention des annonceurs et des éditeurs. Nous avons également bloqué ou supprimé environ 3,1 milliards d’annonces illicites et restreint 6,4 milliards d’annonces supplémentaires.

Cette année, nous partageons pour la première fois des informations sur les restrictions visant les annonces. Elles nous permettent d’adopter une approche au cas par cas, selon le contexte géographique, les lois en vigueur et nos programmes de certification. Ainsi, les annonces diffusées sont adaptées aux législations et aux mœurs locales. Les pharmacies en ligne doivent par exemple obtenir une certification pour publier des annonces. De plus, ces dernières ne sont diffusées que dans les régions autorisant la vente en ligne des médicaments sur ordonnance. Ces dernières années, de nombreux pays ont adopté de nouvelles lois en matière de publicité en ligne. En imposant des restrictions aux annonceurs, nous les aidons à s’adapter à ces législations régionales sans porter préjudice à leurs campagnes plus globales.

Par ailleurs, nous avons continué d’investir dans les technologies de détection automatisée pour contrôler le respect de nos règlements à grande échelle. Cela, parallèlement à l’élaboration de nouvelles politiques, nous a permis d’appliquer nos règlements de manière plus élargie et de supprimer les publicités de 1,3 milliard de pages d'éditeurs cette année, contre seulement 21 millions en 2019. Nous avons également empêché la diffusion de publicités sur 1,6 million de sites d’éditeurs présentant des violations généralisées ou flagrantes.

Ce graphique montre le nombre et les types d'annonces que nous avons bloquées

Rester réactifs face aux nouvelles menaces

Au vu de l’augmentation des cas de COVID-19 dans le monde en janvier 2020, nous avons appliqué notre règlement relatif aux événements sensibles pour combattre l’inflation sur les prix de produits en forte demande (gel hydroalcoolique, masques, produits en papier, etc.) et la promotion de faux remèdes. Notre stratégie a évolué à mesure que les organismes de santé communiquaient de nouvelles informations sur le virus, afin que les professionnels de santé, les agences de santé, les gouvernements et les entreprises de confiance puissent diffuser des informations fiables tout en empêchant les comportements abusifs. Au vu des théories complotistes circulant sur le Web à propos de l’origine de la COVID-19 , nous avons interdit les annonces et la monétisation de contenus contredisant le consensus scientifique sur le coronavirus ou sur d’autres situations d’urgence sanitaire.

Cette année, nous avons bloqué plus de 99 millions d’annonces liées à la COVID-19 proposant notamment des remèdes miracles, des masques N95 (tirant profit de la pénurie) et, plus récemment, de fausses doses de vaccins. Nous restons réactifs dans la détection des comportements malveillants et nous continuons d’apprendre de cette expérience afin de mieux lutter contre les nouvelles formes de fraudes et de contenus trompeurs.

Lutter contre les nouvelles formes de fraudes

Lors d’événements majeurs comme la pandémie de coronavirus, les acteurs malveillants cherchent à exploiter la vulnérabilité des internautes. Les comportements malveillants et les annonces trompeuses se sont ainsi multipliés au cours de l’année dernière. Citons par exemple le cloaking, qui permet aux acteurs malveillants d’échapper à nos systèmes de vérification, de dissimuler leurs activités frauduleuses, de diffuser de fausses annonces et d’attirer les internautes vers d’autres plateformes afin de les escroquer, notamment par téléphone.

Voici les principaux moyens que nous avons mis en œuvre en 2020 pour lutter contre les activités frauduleuses :

L’instauration de nouveaux programmes et règlements comme la validation de l’identité des annonceurs et des activités commerciales.

Le développement de technologies pour mieux détecter les comportements illicites coordonnés et recouper les informations de plusieurs comptes afin de suspendre plusieurs acteurs malveillants en une seule intervention.

L’amélioration de nos algorithmes de détection des fraudes et de nos systèmes de modération par des humains grâce aux signaux sur les réseaux, au suivi des activités d’anciens comptes, aux tendances comportementales et aux retours des utilisateurs.

Les suspensions de comptes pour non-respect de notre règlement ont augmenté de 70 %, passant de 1 million à 1,7 million. Nous avons aussi bloqué ou supprimé plus de 867 millions d’annonces liées à des techniques de dissimulation comme le cloaking et 101 millions d’annonces pour non-respect de nos règlements sur les déclarations trompeuses, soit un total de plus de 968 millions d’annonces.

Contribuer au bon déroulement des élections

Nos annonces permettent aux électeurs du monde entier d’accéder à des informations fiables sur les candidats et sur les processus électoraux. Ces dernières années, nous avons mis en place des règles et des restrictions afin de vérifier les sources des annonces en lien avec les élections diffusées sur notre plateforme ainsi que les méthodes de ciblage de ces annonces. Nous avons également créé des rapports sur les publicités à caractère politique aux États-Unis, au Royaume-Uni, dans l’Union européenne, en Inde, en Israël, à Taiwan, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Enfin, nos équipes ont œuvré sans relâche afin de protéger nos plateformes des contenus illicites. Nous continuons d’étendre notre programme de vérification à l’échelle mondiale et nous avons contrôlé plus de 5 400 nouveaux annonceurs électoraux en 2020. Aux États-Unis, quand les résultats des présidentielles ont tardé à arriver, nous avons estimé que la situation relevait de notre règlement sur les évènements sensibles et avons instauré une pause dans la diffusion de publicités politiques dès la fermeture des bureaux de vote et jusqu’au début du mois de décembre. Sur cette période, nous avons interrompu temporairement plus de 5 millions de publicités et bloqué la diffusion de publicités sur plus de 3 milliards de requêtes faisant référence aux élections, aux candidats ou aux résultats dans la recherche Google. Il s’agissait de limiter la confusion que la publicité peut engendrer en période post-électorale.

Démonétiser la haine et la violence

L’année dernière, les médias ont joué un rôle essentiel en permettant aux citoyens de rester informés, préparés et en sécurité. La publicité numérique finance ce contenu essentiel, et nous sommes fiers des outils que nous proposons afin de mettre en relation les annonceurs et les éditeurs. Nous avons également mis en place des politiques visant à protéger à la fois les marques et les utilisateurs.

En 2017, nous avons développé des outils plus précis pour passer en revue les sites Web page par page, y compris les commentaires laissés par les utilisateurs. De cette manière, les éditeurs continuent d’exploiter leurs sites tout en protégeant les annonceurs des associations avec du contenu nocif, en intervenant ponctuellement contre les violations répétées. Depuis que nous avons mis cette méthode en place, nous avons continué d’investir dans nos technologies automatiques, qui se sont révélées essentielles durant une année marquée par une multiplication des incitations à la haine et à la violence en ligne. Cet investissement nous a permis d’empêcher la monétisation de ces contenus malfaisants. Nous sommes intervenus sur près de 168 millions de pages qui enfreignaient nos règles sur les contenus dangereux et dégradants.

La suite en 2021

Nous sommes convaincus que les décisions que nous prenons afin de protéger les utilisateurs seront bénéfiques à l’ensemble de l’écosystème. Cultiver la confiance envers les annonceurs et les éditeurs assure le succès de leurs entreprises sur le long terme. Cette année, pour anticiper les menaces potentielles, nous allons continuer d’investir dans l’élaboration de nos règlements, dans nos équipes d’experts et dans nos technologies de contrôle. Nous restons également déterminés à étendre nos programmes de vérification dans le monde entier afin d’accroître la transparence et de mettre davantage d’informations sur l’expérience publicitaire à disposition du public.