© Mat Beaudet / Riadh Guerfali, co-fondateur de Nawaat
C’est un jury indépendant composé de spécialistes de la presse qui a choisi Nawaat parmi des finalistes originaires de Bahreïn, du Bélarus, de Thaïlande, de Chine et du Viêtnam.
Nawaat a joué un rôle crucial dans la couverture des troubles sociaux et politiques en Tunisie depuis le 17 décembre 2010. Astrubal et Sami Ben Gharbia, les fondateurs de Nawaat, ont notamment créé une page spéciale sur les révélations de WikiLeaks relatives à la Tunisie, et une autre sur les évènements récents de Sidi Bouzid, peu couverts par les médias traditionnels. Nawaat met également à disposition des internautes des conseils sur le contournement de la censure, insistant sur les dangers liés au fait de s’identifier en ligne.
© Mat Beaudet / Jean François Julliard, Secrétaire général de RSF, Bernard Kouchner, Riadh Guerfali de Nawaat
C’est le fondateur de Médecins sans frontières et ancien ministre des Affaires étrangères français Bernard Kouchner qui a remis le prix au co-fondateur de Nawaat, Riadh Guerfali - dit Astrubal, en présence de Dominique Gerbaud, président de Reporters sans frontières, de Jean-François Julliard, secrétaire général de Reporters sans frontières, et du Président de Google pour l’Europe du Sud, de l’Est, le Moyen-Orient et l’Afrique, Carlo d’Asaro Biondo.
© Mat Beaudet / Carlo D’Asaro Biondo, Président de Google pour l’Europe du Sud, de l’Est, le Moyen-Orient et l’Afrique
La liberté d’information reste fragile ; elle est encore menacée. Près de 119 internautes sont actuellement emprisonnés pour avoir exprimé librement leur opinion en ligne, principalement en Chine, en Iran et au Viêtnam.
Chaque année, le 12 mars, la Journée mondiale contre la cyber-censure rend hommage à tous ceux qui sont emprisonnés pour avoir exprimé leurs opinions en ligne et combattu pour la liberté d’expression sur Internet. A cette occasion, Reporters sans frontières a publié samedi dernier une liste des ennemis d’Internet, représentant la répression croissante à laquelle font face les blogueurs et les réseaux sociaux.
Le prix du Net-Citoyen a été lancé en 2010 par RSF, avec le soutien de Google. Les militants luttant pour les droits des femmes iraniennes du site Change for Equality (www.we-change.org) ont été les premiers à recevoir ce prix.
Posté par Anne-Gabrielle Dauba - Pantanacce, Communications Manager